Je tenais à me rendre à côté de Saint-Flour pour les 140 ans du viaduc de Garabit, œuvre de Gustave Eiffel et de l’ingénieur d’Etat Léon Boyer originaire de Lozère.
L’association Amiga a organisé ce temps d’anniversaire, merci à sa présidente, @Patricia Rochès.
400 ouvriers participèrent à sa construction en quatre ans. Depuis 1888 le pont est ferroviaire ! Il doit être inscrit au patrimoine de l’Unesco.
Il permet aujourd’hui la desserte ferroviaire du site d’AccelorMittal de Saint-Chely.
Nous devons poursuivre les mobilisations citoyennes, politiques et syndicales pour que le ministère finance l’entretien de l’infrastructure ferroviaire dont il est le propriétaire !
Nous portons le maintien et le développement du train d’équilibre du territoire, l’Aubrac, nous œuvrons pour un train de nuit Paris Clermont, Aurillac, Alès et une troisième branche vers Millau qui passerait sur le viaduc !
J’ai retrouvé notamment Sophie Pantel et Jean-Claude Gayssot.
bravo pour ce soutien ! pour moi, native de Saint Flour, passant tout l’été dans le Sud-Cantal, cette ligne est vitale : je peux faire facilement Neussargues / Toulouse en train (découvert cet été), mais depuis St Flour c’est galère pour aller à Clermont, Paris, Béziers.. et je n’aime pas las cars dans lesquels on ne peut pas travailler.
« Nous portons le maintien et le développement du train d’équilibre du territoire, l’Aubrac, nous œuvrons pour un train de nuit Paris Clermont, Aurillac, Alès et une troisième branche vers Millau qui passerait sur le viaduc ! »
Cette ambition me semble particulièrement salutaire et méritoire. Avec le soutien objectif d’une politique appropriée assortie d’une prise de conscience citoyenne et de la nécessaire volonté collective qui ne peut qu’en renforcer le la pertinence, ces « artères » ferroviaire historiques « descendantes » pourraient vraisemblablement y trouver un potentiel avenir prometteur. Quant à son itinéraire, le train de nuit à destination d’ Aurillac via Clermont-Ferrand – Arvant -Neussargues, semble effectivement mieux « tomber sous le sens », que son contournement actuel via Orléans et Brive. Laisser périr ces axes ferroviaires majeurs dans une telle indifférence, jusqu’à leur inéluctable abandon serait certainement aussi lourd de conséquences, que le poids de décennies d’irresponsabilité partagée !