À l’hôtel de région de Toulouse, le vendredi 13,  pour la réunion de la commission permanente du conseil régional avec 154 rapports à l’ordre du jour.

J’ai donné les explications pour le retrait du rapport concernant la mise à disposition des routes nationales. En effet, le montant insuffisant des crédits ministériels annoncés, le coût réel nettement supérieur de ces opérations, l’existence de contentieux importants nous ont amené à décliner cette expérimentation. Cela est en cohérence avec la priorité au ferroviaire réaffirmé par la présidente dans la presse régionale ce mois-ci.

J’ai aussi présenté le rapport sur le Fonds de concours au sujet du Plan de mobilité de l’agglomération toulousaine. il s’agit particulièrement des Projets mobilités 2020-2025-2030 et notamment de la Troisième ligne de métro. Contrairement à ce que disent certains élu.e.s de la majorité métropolitaine de Toulouse, le conseil régional est bien au rendez-vous des co-financement.

Le jeudi 19, j’ai participé à la réunion de l’assemblée plénière du conseil régional au parc des expositions de Montpellier avec une douzaine de rapports à l’ordre du jour.

 

A la mi-journée nous avons accueilli le président de Paris 2024, Tony Estanguet

J’ai présenté un rapport en fin de journée.

Il s’agit de la décision unilatérale de la région de ne pas accepté les hausses du prix des péages de Sncf Réseau au delà du coût de l’inflation. C’est une conséquence directe de la règle d’or fixé par le parlement à la demande du gouvernement à Sncf Réseau. Le gouvernement refuse d’augmenter la participation ministérielle dans le financement du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire mais impose à Sncf Réseau d’atteindre l’équilibre. Il ne reste plus comme variable que le montant des péages. C’est injuste d’autant que le financement public de l’infrastructure ferroviaire est un des plus bas d’Europe. Quand en France il y a 50 euros par habitants il y en a 130 en Italie et 140 en Allemagne, 400 en Suisse !