Dès le mois de mars, à l’ouverture des Etats Généraux du Rail et de l’Intermodalité, j’ai pu me réjouir de la mobilisation des intervenants, des élus du territoire, des cheminots, des syndicats, des entreprises, des associations.
Les 80 jours de concertation, les 37 réunions publiques dans nos 13 départements, les questionnaires et les contributions concrétisent une démarche originale au niveau régional.
Particulièrement attentif à la dimension de la démocratie participative, j’ai pu mesurer la qualité de la parole citoyenne des usagers, des ayants droit aux transports, parole que nous avions voulue centrale et qui permet aujourd’hui de mettre à jour un grand nombre d’exigences fortes qui obligent l’exécutif régional : l’attachement au service public, l’exigence d’amélioration qualitative et quantitative des transports ferrés, la présence humaine, la ponctualité et la fiabilité.
En tant que Vice-Président, je me considère mandaté par cette première phase des États Généraux. Améliorer la qualité de service, refonder la tarification, sauvegarder, conforter, adapter l’offre TER, défendre les lignes en danger, ré-ouvrir des dessertes ; développer l’intermodalité, mettre en oeuvre l’accessibilité, défendre les trains d’équilibre du territoire (TET), articuler la grande vitesse au réseau de proximité, relance du fret comme élément structurant la Région, autant de grands thèmes qu’il s’agit aujourd’hui de décliner et qui fonderont notre politique régionale de transport pour les 15 années qui viennent.
Les dernières informations rendues publiques par la SNCF concernant les gares et les lignes nouvelles confortent mon exigence de transparence.
Je maintiens que l’État ne peut plus décider contre l’avis des populations, mais plutôt concentrer tous ses efforts dans sa mission de service public, seule garantie d’égalité territoriale.