Il y a dix ans, les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Casher et de Montrouge se déroulaient … Il est indispensable de ne pas oublier.
J’ai eu l’honneur de représenter la présidente pour le vernissage de l’exposition Borderline en gare de Montpellier Saint-Roch en hommage aux victimes de l’attaque de Charlie Hebdo et en mise à lumière des dessinateurs de presse avec ma collègue et amie Maria-Alice Pelé.
Le texte que j’ai prononcé :
« J’ai l’honneur de représenter la Présidente Carole Delga pour ce vernissage au début de cette semaine d’hommage de la région Occitanie à « Charlie Hebdo et à la liberté de la presse »
Dix ans après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher sans oublier Montrouge, l’attachement à la liberté de la presse reste une valeur cardinale de notre démocratie … nous y sommes particulièrement sensibles. C’est toujours et encore une liberté indispensable à défendre. La région Occitanie avec cette semaine et sa dimension culturelle illustre son soutien à l’art, à la culture et aux libertés publiques. La liberté, c’est fondamental ! Cette exposition ici et devant l’hôtel de région confirme cette volonté de la région comme le rappelle notre présidente : « C’est aussi continuer, coûte que coûte, le combat face au racisme, à l’antisémitisme, à l’intégrisme au complotisme. C’est ne montrer aucune faiblesse face aux ennemis de la République et à ceux qui dévoient les religions pour en faire des outils d’oppression. Nous avons un devoir de poursuivre inlassablement la mission d’éveil de la conscience et de l’esprit critique des nouvelles générations. » fin de citation
Nous avons souhaité présenter cette exposition dans une Gare parce que les gares sont des lieux de rencontres, des lieux de passage, ce sont des lieux qui font le lien entre les hommes et les femmes, entre différents territoires, différentes villes. Les gares appartiennent à toutes et tous. Comme nos libertés.
Cette après-midi, nous allons prendre un train avec des journalistes et des caricaturistes pour donner à voir le travail d’un dessinateur de presse au grand public, cela s’inscrit dans la démarche de région Occitanie : ouvrir la culture et l’art à tous les publics, rendre la culture accessible à tous, et amener la culture partout y compris là où on ne s’y attend pas. C’est une initiative inédite confirmant l’engagement de la région.
Il y a dix ans, elle et ils s’appelaient : Elsa Cayat, Bernard Maris, Honoré, Mustapha Ourrad, Frédéric Boisseau, la première victime, Tignous, Michel Renaud, Cabu, Ahmed Mérabet, le policier abattu en pleine rue, Wolinski et Charb. Le 7 janvier 2015, c’est en quelque sorte, le jour où certains ont cru tuer la liberté d’expression.
10 ans après, il est encore et toujours utile et nécessaire de défendre la liberté d’expression, c’est un droit fondamental. Il faut la préserver tout comme le droit à la caricature. Le devoir de mémoire n’est pas vain ! L’histoire n’est pas une accumulation de détails mais au contraire elle porte des enseignements et mérite d’être portée à connaissance pour ne pas être réécrite !
10 ans après, il est toujours important de se rappeler que notre pays tient debout et que nos valeurs d’universalisme, d’attachement aux libertés, de défense des droits humains sont plus fortes que tout. Qu’elles sont plus fortes que la terreur. »
Le Club de la presse de Montpellier est co-organisateur de ce bel évènement !
Puis nous avons en fin d’après-midi pris le TER vers Toulouse avec quatre dessinateurs de presse et caricaturistes.
Ce fut un moment très fort. J’en garde un beau souvenir avec une caricature
Crédit photo : Maxime Alessandrini