Après la réunion du conseil d’administration du Gart hier dans l’hôtel de région de Nouvelle Aquitaine, j’ai participé le mercredi 13 mars matin au colloque « Serm : des enjeux stratégiques de gouvernance au service de l’inter modalité » dans les locaux de Bordeaux Métropole.

Pour les autres régions étaient présents les VP des régions Nouvelle Aquitaine, Sud Paca et Pays de Loire.

Les tables rondes ont notamment permis de mettre en avant les défis principaux des services express régionaux métropolitains, les « SERM » :

  • Les Défis écologiques et environnementaux, l’importance du ferroviaire étant soulignés
  • Les défis industriels et d’infrastructures
  • Les défis d’aménagement du territoire et d’urbanisation pour décongestionner les métropoles.
  • Les défis de développement de l’intermodalité dans une notion de Services, de fluidité et de complémentarité des différents modes(ferroviaire, transports interurbains, circulations douces, bus urbains..)
  • Développement des transports du quotidien, sans opposer aux lignes longues et LGV (exemple de NA où la LGV qui relie Poitiers à Bordeaux en 1 heure est aussi une ligne du quotidien.
  • Défi de gouvernance appelant à la cohérence des actions publiques, à la solidarité des collectivités.
  • Défi de financement en vue de la réunion des financeurs confirmée avant le 30 Juin.

 

  • Le ministre délégué des transports est venu faire une intervention sur les axes de la politique des transports du gouvernement. Il est intervenu au début du colloque sans assister ensuite aux tables rondes. Il a confirmé le calendrier de labellisation des SERM : premières labellisations dans le premier semestre, arrêté définitif d’ici la fin de l’année. Conférence des financements le 30 Juin. Il a déclaré que les SERM doivent articuler les métropoles et les moyennes agglomérations. Concernant l’engagement de l’État, il a déclaré que l’État n’était pas indispensable pour la réflexion, qu’il ne pouvait pas tout » dans le contexte actuel. Que les citoyens devaient être remis dans le débat sur les SERM et leur financement. Il est donc possible de redouter un engagement minimal de l’État sur un nombre réduit de SERM.