La région est compétente pour les mobilités. Depuis 2016, de nombreuses réalisations ont vu le jour dans le Gard.

L’intermodalité s’est concrétisée avec cinq dossiers de pôles d’échanges multimodaux sont réalisés ou en cours, il s’agit de Fons, Vergèze, Vauvert, Saint-Géniès, Beaucaire, Générac … Neuf autres sont en études …

Concernant les transports routiers, une harmonisation des liaisons a été réalisée. A noter que plus de 12500 élèves ont bénéficié d’une baisse de l’abonnement des transports scolaires qui seront gratuits en septembre 2021 pour ceux réalisés par la Région.

La démocratie participative est en œuvre aussi. Nous avons mis en place les comités départementaux des mobilités avec les associations, les acteurs et actrices des transports, des élu-e-s. Nous avons tenu plusieurs réunions depuis 2019 … Nous avons réuni la commission vélo à deux reprises dans le département. Enfin, la commission départementale des transports scolaires que nous avons mise en place s’est réuni régulièrement avec les fédérations de parents d’élèves.

A propos des nouvelles mobilités, le plan vélo commence à se concrétiser dans le département en réponse aux sollicitations des collectivités de proximité. Près de mille cinq cents éco-chèques mobilités ont été attribués dans le Gard pour l’acquisition de vélos ou de véhicules électriques.

Concernant le ferroviaire, il y a eu un investissement fort avec 17,8 millions sur le Cévenol, 8 millions pour la rénovation de la ligne Nîmes-Le Grau du Roi, plus de 1,5 millions pour les études de remise des voyageurs sur la Rive droite du Rhône et pour la réouverture de la ligne Alès-Bessèges.

Alès-Bessèges :

Identifiée dans le chantier 3 des Etats Généraux du rail et de l’intermodalité aux côtés de 5 autres lignes prioritaires, la ligne Alès Bessèges est un engagement fort de la région Occitanie.

Cela a donné lieu à de multiples expressions. A commencer par celles que j’ai pu avoir tout au long du mandat auprès des différents acteurs du territoire, élu-es, collectifs, associations d’usagers, mais aussi auprès de l’opérateur historique SNCF. Développer la ligne TER Alès-Bessèges est un choix politique fort, c’est celui d’un service public ferroviaire.

Engagé dans un projet de réouverture afin de mieux répondre aux besoins de mobilités des habitant-es de la région, le chantier Alès Bessèges symbolise l’orientation essentielle de la politique d’égalité territoriale que je porte aux cotés de la présidente Carole Delga.

Désenclavement du nord du département du Gard, révision des horaires pour une meilleure gestion des correspondances, conception de parkings adaptés, réorganisation de l’ensemble des mobilités pour une meilleure complémentarité, la ligne ferroviaire mobilise toute mon attention et associe de multiples compétences et enjeux pour la mobilité offerte à  la population, aux jeunes en particulier, et pour le fret également sur cette ligne notamment sur Bessèges.

Aujourd’hui plus personne n’est dupe face au désengagement porté par la direction de SNCF Réseau (et donc de l’Etat) vis-à-vis des Lignes de Dessertes Fines du Territoire, qui souffrent cruellement d’un manque d’investissement depuis si longtemps. Or il s’avère que ce réseau régional de LFDT représente 1430 km sur les 2636 km qui maillent l’Occitanie ! L’état du réseau nécessite selon l’estimation de la direction de Sncf Réseau au moins 1,7 milliard de travaux d’ici 2030. La région Occitanie a décidé de participer à hauteur de 800 millions ainsi que le financement dans Sncf Réseau d’une équipe supplémentaire d’une cinquantaine de postes pour organiser et suivre ces travaux.

Le calendrier proposé par Sncf Réseau est trop long et le coût de la rénovation de ces lignes, estimé par Sncf Réseau, est unanimement considéré comme excessif. Cette ligne est contenue dans la Convention TER Occitanie, les circulations ferroviaires resteront dans le giron de la desserte Sncf Ter. Au total, il est important de poursuivre ces engagements forts pour les mobilités avec le ferroviaire au cœur avec les rendez-vous électoraux des 20 et 27 juin.