Le jeudi 27 juin, j’ai participé au débat public organisé par le secteur de Montpellier de la fédération des Cheminots CGT en lien avec l’Union départementale de l’Hérault de la CGT. Sud Solidaire a aussi été partie prenante de cette initiative.

Invitation Débat Public 27juin

L’objet était avec deux tables-rondes de rencontrer les candidat.e.s ou leurs représentant.e.s du Nouveau Front Populaire sur les enjeux pour le monde social de ce rassemblement inédit.

Dans la première table-ronde, mon collègue Hussein Bourgi y participe.

Je participe à la seconde comme vice-président de la région.

Mon intervention est structurée autour de cette trame.

La mobilité est une des libertés fondamentales, le droit à ne pas être assigné à résidence, la liberté de se mouvoir et de se déplacer volontairement ! Un frein objectif à la liberté, à la possibilité de s’épanouir, à se réaliser … ne pas s’y résoudre

Une question concrète de pouvoir d’achat et ici en Occitanie nous y travaillons avec la gamme tarifaire la plus attractive de France et une originalité européenne avec la gratuité par l’usage et la cagnotte

Une question d’infrastructures car il faut des infrastructures ferroviaire, routières, fluviales, de mobilités actives pour développer les transports décarbonés … c’est bon pour l’emploi, c’est bon pour l’innovation, c’est bon pour la planète.
De ce point de vue, quand le gouvernement français investit 46€ par habitant dans l’infrastructure ferroviaire, ce sont 114 et 115€ respectivement en Allemagne et en Italie, pour 319 en Autriche ou 450 en Suisse ! C’est une question politique centrale. Il est indispensable que le gouvernement, le ministère investisse fortement et de manière pérenne dans les infrastructures de mobilité prioritairement dans les infrastructures ferroviaires. C’est une urgence ! Les fameux 100 milliards lancés notamment par Jean-Pierre Farandou doivent être en supplément et mis en œuvre en urgence !

La question de la feuille de route de Sncf Réseau avec la règle d’or imposée par Bercy est aussi centrale. Le parlement doit d’urgence réorienter cette feuille de route pour que le gestionnaire de l’infrastructure puisse être au service du développement du transport ferroviaire et non corseté par une logique mortifère.

Un point d’alerte partagé avec vous. L’Établissement public de sécurité ferroviaire et l’Autorité Environnementale doivent assurer leur mission mais dans la perspective du développement du transport ferroviaire. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Une question de service public, ici LiO ! Nous nous sommes opposés à l’ouverture à la concurrence pour les TER dont la réalité dans le fret est édifiante … c’est ce que nous avons concrétisé dans la majorité de gauche du conseil régional …

La dimension de la souveraineté industrielle est aussi une urgence. Aujourd’hui les dirigeants des grands groupes industriels ferroviaires ne sont pas engagés sur la production rapide de matériel ferroviaire pour les trains Intercités, pour les TER, pour le fret ! Il nous faut imposer la transformation de la logique industrielle pour répondre aux besoins et aux attentes de la population !

Une précision d’importance me semble-t-il, c’est la nécessité de l’articulation et de la complémentarité entre mouvement social, mobilisation citoyenne et engagement politique