En tant que co-responsable du Groupe de Travail Transports Mobilités de l’Union Régionale des Associations Etudes et Consommation CFDT d’Occitanie Pyrénées-Méditerranée (ASSECO-CFDT OC PYRÉMÉD), j’exprime dans le cadre de notre stratégie de développement du report du fret de la route au rail notre plein soutien au refus du report inverse que déterminerait la non sauvegarde du train de primeurs Marché Saint-Charles de Perpignan MIN de Rungis. Je souligne que les préfets de l’Hérault, de l’Aude et du Gard n’ont pas répondu à notre recours gracieux contre leurs arrêtés du 30 janvier qui reconnaissent comme projet d’intérêt général la ligne nouvelle Montpellier Perpignan sur la base d’un tracé violant les règlements de l’Union Européenne N° 913/2010
du 22 septembre 2010 relatif au réseau ferroviaire européen pour un fret compétitif et N° 1316/2013 du 11 décembre 2013 établissant le mécanisme pour l’interconnexion en Europe, où la LNMP dans sa totalité fait partie des projets du corridor Méditerranée du Réseau Central et devait être opérationnelle en 2020. La violation consiste à ne pas donner accès sur la LNMP au fret entre Villeneuve-lès-Béziers et Rivesaltes, en maintenant ainsi notamment la traversée des gares centres de Béziers et Narbonne évoluant en Pôles d’Echanges Multimodaux et la poursuite de l’utilisation pour la totalité du fret de la ligne des étangs, à l’ouest de Narbonne, déjà submersible, alors que les investissements complémentaires pour le passage des Corbières par tunnel-s avec des rampes compatibles avec le passage de trains de fret garantiraient un retour économique et écologique sur investissement en permettant (selon le chiffrage de l’association spécialisée européenne FERRMED qui oeuvre pour les liaisons ferroviaires Scandinavie Méditerranée Oocidentale) le passage quotidien, en sus des 34 TGV prévus à l’ouest de Narbonne de 143 trains de fret de 750 Tonnes nettes qui équivaudraient à 6 000 poids lourds par jour dans le trafic essentiellement entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe. L’alerte sur l’arrêt de la ligne Saint-Charles Rungis doit être aussi l’occasion de mobiliser contre une LNMP qui refuserait la circulation du fret sur un tronçon crucial, choix déclaré inacceptable dans la contribution du CESER Occitanie Pyrénées-Méditerranée au SRADDET 2040 votée le 18 décembre dernier à l’unanimité (153 voix pour, 5 abstentions). A la veille de l’élection du Parlement Européen, il faut obtenir que l’Union Européenne refuse tout crédit à la LNMP si elle n’assure pas la continuité de la mixité voyageurs frets entre le contournement Nîmes Montpellier (qui fait déjà la preuve de son utilité pour le fret) et la liaison Perpignan Barcelone apte au passage du fret comme de la grande vitesse, mais scandaleusement sous-utilisée malgré son remarquable tunnel du Perthus. Vive la poursuite du train de primeurs St Charles Rungis, mobilisons l’épargne régionale pour financer (par emprunts obligataires souscrivables notamment comme placements RSE par les fonds d’assurances vies des habitants de la région) le renouvellement nécessaire des wagons, avec amélioration de leurs performances énergétiques réfrigération…
En tant que co-responsable du Groupe de Travail Transports Mobilités de l’Union Régionale des Associations Etudes et Consommation CFDT d’Occitanie Pyrénées-Méditerranée (ASSECO-CFDT OC PYRÉMÉD), j’exprime dans le cadre de notre stratégie de développement du report du fret de la route au rail notre plein soutien au refus du report inverse que déterminerait la non sauvegarde du train de primeurs Marché Saint-Charles de Perpignan MIN de Rungis. Je souligne que les préfets de l’Hérault, de l’Aude et du Gard n’ont pas répondu à notre recours gracieux contre leurs arrêtés du 30 janvier qui reconnaissent comme projet d’intérêt général la ligne nouvelle Montpellier Perpignan sur la base d’un tracé violant les règlements de l’Union Européenne N° 913/2010
du 22 septembre 2010 relatif au réseau ferroviaire européen pour un fret compétitif et N° 1316/2013 du 11 décembre 2013 établissant le mécanisme pour l’interconnexion en Europe, où la LNMP dans sa totalité fait partie des projets du corridor Méditerranée du Réseau Central et devait être opérationnelle en 2020. La violation consiste à ne pas donner accès sur la LNMP au fret entre Villeneuve-lès-Béziers et Rivesaltes, en maintenant ainsi notamment la traversée des gares centres de Béziers et Narbonne évoluant en Pôles d’Echanges Multimodaux et la poursuite de l’utilisation pour la totalité du fret de la ligne des étangs, à l’ouest de Narbonne, déjà submersible, alors que les investissements complémentaires pour le passage des Corbières par tunnel-s avec des rampes compatibles avec le passage de trains de fret garantiraient un retour économique et écologique sur investissement en permettant (selon le chiffrage de l’association spécialisée européenne FERRMED qui oeuvre pour les liaisons ferroviaires Scandinavie Méditerranée Oocidentale) le passage quotidien, en sus des 34 TGV prévus à l’ouest de Narbonne de 143 trains de fret de 750 Tonnes nettes qui équivaudraient à 6 000 poids lourds par jour dans le trafic essentiellement entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe. L’alerte sur l’arrêt de la ligne Saint-Charles Rungis doit être aussi l’occasion de mobiliser contre une LNMP qui refuserait la circulation du fret sur un tronçon crucial, choix déclaré inacceptable dans la contribution du CESER Occitanie Pyrénées-Méditerranée au SRADDET 2040 votée le 18 décembre dernier à l’unanimité (153 voix pour, 5 abstentions). A la veille de l’élection du Parlement Européen, il faut obtenir que l’Union Européenne refuse tout crédit à la LNMP si elle n’assure pas la continuité de la mixité voyageurs frets entre le contournement Nîmes Montpellier (qui fait déjà la preuve de son utilité pour le fret) et la liaison Perpignan Barcelone apte au passage du fret comme de la grande vitesse, mais scandaleusement sous-utilisée malgré son remarquable tunnel du Perthus. Vive la poursuite du train de primeurs St Charles Rungis, mobilisons l’épargne régionale pour financer (par emprunts obligataires souscrivables notamment comme placements RSE par les fonds d’assurances vies des habitants de la région) le renouvellement nécessaire des wagons, avec amélioration de leurs performances énergétiques réfrigération…