Début juillet, nous avons passé la première année du mandat du conseil régional, le second me concernant.C’est l’occasion d’un regard dans le rétroviseur pour mieux se projeter au sortir de la période estivale …

Comme je l’indiquais au moment de l’installation du nouveau conseil régional, le groupe communiste, républicains et citoyens dans lequel je siège naturellement est renforcé.

C’est indéniablement un point d’appui pour porter porter nos idées, pour faire avancer les problématiques auxquelles nous tenons, pour mettre en œuvre nos engagements spécifiques de campagne électorale. C’est la possibilité de pousser encore plus loin ce que nous avons fait avancer dans le premier mandat dans un contexte qui nous était nettement moins favorable.

Où en sommes-nous de mon point de vue ?

Nous avons amélioré les expressions du groupe en terme de communiqués de presse, nous avons totalement tenu notre place dans les moments politiques des réunions des assemblées plénières et des commission permanentes mais aussi dans le courant de l’année, par exemple la place de mon camarade Pascal Mazet dans le soutien aux salarié-e-s de la SAM. Du fait du nombre nettement augmenté, nous sommes présent-e-s dans la quasi totalité des départements et souvent visibles dans les cérémonies ou initiatives régionales. Nous marquons, de notre présence et à notre place, le début du mandat. Sans doute, le lien avec les organisations de notre parti, avec les comités qui nous ont soutenu, avec les organisations et associations qui comptent sur nous pourrait être utilement renforcé par une publication plus régulière de notre groupe ; pour ma part, la lettre du Blog que j’édite dix à onze fois dans l’année cherche à y répondre modestement.

Notre apport, quel est-il ?

Nous avons été et nous restons attentifs et force de proposition concernant la place et le rôle des services publics, sur la situation des agents de la collectivité régionale notamment celles et ceux de catégorie C pour lesquels-les notre intervention a permis d’accélérer la mise en place d’augmentation de rémunération dans la compétence régionale. Nous avons aussi été vigilant-e-s sur ces aspects dans les rapports avec l’éducation nationale et l’enseignement supérieur. Nous avons porté des propositions concrètes pour la réindustrialisation du territoire, pour les mesures de transition écologique en lien avec le vivre mieux pour les habitantes et habitants de la région. Nous sommes, je le crois, accessibles et joignables pour les associations, pour les collectifs, pour les organisations syndicales, nous assurons pleinement notre fonction d’élu-e-s du monde du travail.

Et concernant ma délégation aux mobilités pour toutes et tous et aux infrastructures de transport ?

Ce second mandat est tout à la fois la poursuite des projets et orientations prises à la suite des États généraux du rail et de l’intermodalité en 2016, la concrétisation de ces projets avec notamment la réouverture dès ce mois d’août aux voyageurs de la ligne de la rive droite du Rhône (j’y reviendrais dans un article spécifique), mais aussi l’engagement de construire des réponses plus rapides au regard de l’accélération du réchauffement climatique particulièrement visible cet été.                 C’est dans ce cadre que nous avons amélioré la gamme tarifaire de LiO Train, les TER d’Occitanie avec la proposition pour les « 18-26 ans » « +=0 » qui a connu un vrai succès avec plus de 37000 jeunes inscrit-e-s et une augmentation nette des usagers de moins de 26 ans. Nous avons poursuivi cet été avec l’annonce de l’offre pour les plus de 60 ans « +=- » qui va se déployer dans les prochaines semaines. C’est l’ensemble de la gamme tarifaire qui nous permet d’avoir près de 10% d’augmentation de fréquentation sur les TER LiO trains par rapport à 2019.                                                                         C’est aussi dans cette optique que nous nous sommes engagés sur la relance du fret ferroviaire que l’Etat n’assume pas à sa juste dimension. La concrétisation du syndicat mixte entre les deux régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine pour la gestion de la ligne Auch Agen répond à cet objectif. Les lignes ferroviaires dans les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle relèvent aussi de cette logique.                                                                                                                                                                 Le Plan Rail avec plus de 800 millions d’investissements d’ici 2030, le financement d’un équipe du plan rail avec cinquante postes de cheminots chez Sncf Réseau, la réouverture de cinq lignes de proximité, la négociation toujours en cours avec l’Etat pour qu’il participe plus encore au financement de la rénovation des lignes du massif central sont aussi dans cette volonté de développer le train en Occitanie.                                                                                                                           Nous avons aussi engagé la négociation de la convention TER. En effet, la convention en cours donne lieu à une réunion de « revoyure » financière en 2022. Nous avons décidé de proposer au groupe Sncf de négocier une nouvelle convention de poursuite de l’actuelle mais sur la plus longue durée possible, c’est à dire 10 ans. La négociation a débuté au printemps, l’objectif est de pouvoir signer d’ici la fin de l’année, j’aurais l’occasion d’y revenir dans les prochains mois.                        Nous avons finalisé un plan régional de co-voiturage après avoir mené quatre expérimentations sur des territoires différents. Par ailleurs, nous avons mis en place un plan régional vélo ambitieux et que nous avons voulu le plus complet possible. Il y a des mesures d’éco-chèques, des mesures pour les infrastructures, de l’accompagnement du cluster vélo … .                    Enfin, les actions sur les alternatives au diesel classique se sont multipliées avec de nombreuses expérimentations sur la route, sur le fluvial, sur le rail … .

 

C’est aussi la seconde année du mandat municipal à Salindres. C’est l’année de l’aggravation de la maladie de notre maire, Yves Comte, qui l’a finalement emporté en avril.                                                                                                                           Nous serons vigilants à mettre en œuvre ce qui a animé la campagne municipale qu’il avait conduite.                                 Nous avons poursuivi le plan « arbres », les animations estivales, les projets de la construction de la gendarmerie, du nouveau collège, de l’aménagement de la place de la mairie, des réunions de quartiers que nous avons multipliées (8 au lieu de 4), etc. … .                                                                                                                                                                                     Pour ma part, j’ai aussi continué les relations institutionnelles pour porter les intérêts de la commune et le développement économique, relations avec les commerçants, artisans, professions libérales.                                                                       Lors du conseil municipal d’installation du conseil municipal avec le nouveau maire, Étienne Malachanne, j’ai été élu adjoint au maire et je suis aussi conseiller communautaire de Alès Agglomération.