Depuis des semaines, la polémique sur la « LOI TRAVAIL » bat son plein. Directement inspirées par le MEDEF, ces propositions, sous couvert de favoriser l’emploi, s’emploient à fragiliser les salarié-es.
Après les manifestations massives, le report de la présentation du projet à l’Assemblée, le Gouvernement infléchit son texte à la marge mais l’essentiel perdure, le droit du patronat prend le pas sur le droit salarial. Ce dont il est question, c’est bien de rallonger le temps de travail, de baisser les rémunérations et de faciliter les licenciements économiques, le tout en faisant fi du dialogue social.
Présenter l’évolution du Code du Travail comme une bataille des anciens et des modernes n’aboutit qu’à la caricature stérile de l’exercice de la démocratie quand il s’agit de faire reculer les droits sociaux. La primauté des accords d’entreprises sur les accords de branche serait une inversion dangereuse de la norme et la remise en cause du droit du travail n’aboutirait qu’à précariser davantage celles et ceux qui ont déjà du mal à vivre dignement de leur salaire.
L’instauration d’une véritable démocratie dans l’entreprise, la réduction du temps du travail, la formation tout au long de la vie, le compte épargne temps, la prise en compte dans la carrière de toutes les activités socialement utiles, la mise en débat d’un revenu minimum d’existence, la création d’emplois non délocalisables, tels sont les défis du XXIème siècle.
Les élu-es NOUVAU MONDE EN COMMUN du Conseil Régional Languedoc Roussillon Midi Pyrénées, auprès des jeunes et des salarié-es, s’associent et appellent à la mobilisation du JEUDI 31 MARS.
Les élu-es du Groupe NOUVEAU MONDE EN COMMUN Conseil Régional Languedoc Roussillon – Midi Pyrénées