En 2021, la rentrée scolaire la moins chère de France se trouve toujours en Occitanie. Les élus communistes ont toujours soutenu cette volonté de redonner du pouvoir d’achat aux habitants et d’accompagner la réussite de tous les élèves, grâce à des dispositifs qui ont démontré leur succès comme la Carte Jeune représentant 500 € d’économies en moyenne, ainsi que l’extension des mesures de gratuité (manuels, ordinateurs pour les élèves…). A noter, une première en France : la gratuité totale des transports scolaires gérés par la Région dans les 13 départements.
Cette rentrée est évidemment marquée par le contexte sanitaire et la lutte contre les contaminations au Covid-19 pour laquelle la Région s’engage fortement à travers la sensibilisation à la vaccination et l’installation de capteurs de CO2 dans les lycées publics. Les élus communistes soutiennent toutes les actions visant à favoriser la vaccination la plus large possible de la population âgée de plus de 12 ans.
Une fois de plus, le gouvernement n’est pas au rendez-vous. Force est de constater que la majeure partie des opérations permettant le retour effectif en classes repose sur les épaules des collectivités locales. Nous appelons l’Etat à s’extraire des coups de communication pour garantir, en actes, une véritable continuité éducative non-discriminante et des compensations financières aux collectivités mobilisées. Il faut agir nationalement pour garantir la sécurité sanitaire des enseignants et des élèves et, à terme, il faut des embauches massives et le dédoublement des classes.
Les préoccupations sanitaires ne doivent pas occulter l’injustice des politiques éducatives poursuivies depuis 2017. Le Ministre Blanquer se sera illustré par sa conception rétrograde de l’Education nationale et son mépris constant des revendications enseignantes. Face aux moyens insuffisants, reculs pédagogiques, promesses de revalorisations bien éloignées des attentes, confusion entretenue par les protocoles successifs, les communistes apportent leur soutien à la journée d’action du 23 septembre pour un « plan d’urgence pour le service public de l’éducation ». Nous n’oublions pas la rentrée étudiante qui se fera dans des salles pleines à craquer et avec des tensions récurrentes sur le logement étudiant et le coût de la vie.
Fabien Roussel, candidat du pouvoir d’achat et des jours heureux à l’élection présidentielle de 2022, défend un plan massif d’embauche de 90 000 enseignants sur 5 ans qui permettra d’augmenter le temps et la qualité d’enseignement pour les élèves. C’est cette ambition que nous soutenons pour nos jeunes.
Dans les luttes comme dans le débat public, les communistes porteront l’exigence du développement du service public de l’éducation comme levier de transformation sociale, pour l’égalité et l’émancipation citoyenne.