Derrière la remise en cause du Code du travail programmée par les ordonnances du gouvernement Macron, se profile une menace de plus : celle de la casse du service public.

La suppression de 70 000 postes dans la fonction publique territoriale sur 5 ans, cela signifie qu’ 1 fonctionnaire sur 4 qui partira à la retraite ne serait pas remplacé.

Cela aurait pour effet immédiat une baisse des services rendus aux populations et pour conséquence désastreuse une dégradation de la prise en charge notamment des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
Elle impacterait également les politiques d’accueil de la petite enfance, de l’aménagement du territoire, notamment celles concernant les infrastructures, le logement, le transport.
Au final ce sont les conditions de vie quotidienne des citoyen-n-es qui feraient les frais de cette politique libérale.

Au-delà de ces suppressions massives, au-delà même de l’annonce du gel des salaires jusqu’en 2018, il serait question de déconnecter les territoriaux du Statut général et de confier aux collectivités le soin de fixer librement les rémunérations des agents.

Ce qui est certain, c’est que la réduction de 13 milliards de Dotations Globales de Fonctionnement pour les collectivités annoncée cet été devient insoutenable au regard des besoins des populations en constante augmentation : la construction d’établissements scolaires, de maisons de retraite, crèches, lieux culturels, la réhabilitation du réseau routier, le maintien des services publics de proximité, toutes ces missions doivent pourtant être programmées, financées et mises en œuvre.

Au risque de créer de profondes inégalités entre les territoires et d’en aggraver les conséquences, le gouvernement Macron propose un net recul du service public dans son ensemble, et c’est cela que nous devons combattre.
Je serai mobilisé le 12 septembre dans le large rassemblement de toutes les forces de gauche de ce pays.
J’invite toutes celles et tous ceux qui sont attaché-e-s au service public à y participer !