Afin de remettre ce rapport dans son contexte, je souhaitais avoir une expression lors de notre Assemblée.
Nous avons placé la question des transports parmi les priorités de notre politique régionale. C’est pourquoi dans une démarche de longue haleine, plusieurs séquences ont été engagées, toujours dans la transparence, avec le temps fort de démocratie participative des EGRI, plusieurs échanges et temps de travail avec la SNCF, une expression des besoins en phase avec ce qui s’est exprimé et qui a été porté par les services de la Région auxquels je veux rendre un hommage appuyé.
Je vous rappelle que notre Région a adopté d’entrée une posture claire et forte : celle de ne pas être lieu d’expérimentation pour la mise en concurrence de la SNCF en ce qui concerne le transport des voyageurs, et ce notamment au regard de l’échec de la mise en concurrence des opérateurs sur le Fret. Pour autant, notre Région revendique un vrai niveau d’exigence vis à vis de la SNCF pour améliorer la qualité de service, en écho avec, et je n’y reviendrai pas, tout ce qui s’est exprimé lors des EGRI.
Une lettre de mission de la Présidente connu de la SNCF a posé les enjeux, nous avons mis en place un dispositif avec des comités techniques et politiques en lien avec le DGS et le cabinet. Sept réunions de travail ont eu lieu en cinq mois.
Dans le même temps la Présidente a rencontré le Président Pepy, j’ai interpelé le secrétaire général de la SNCF, le directeur national de Sncf Ter est actuellement associé à ce grand chantier
Vous le constatez, nous avons multiplié les signes et les démarches pour aboutir.
Nous notons au passage que dans d’autres régions les situations sont proches malgré des préalables et des attitudes différentes de la part des exécutifs régionaux. Et la SNCF a également bloqué sur les mêmes problématiques : diminution de la présence humaine de manière forte, transfert sur la route de liaisons, réduction des ouvertures des gares ou fermetures, etc.
Ici, en Occitanie, nous portons de grandes ambitions pour le service public régional des transports avec au cœur le réseau ferré. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de demi-mesures ou de reculs alors que l’expression des besoins porte l’augmentation quantitative et qualitative.
Il faut que chacun sache que nous ne baisserons pas les bras.
Nous sommes plus que jamais déterminés et disponibles pour avancer, pour conclure une nouvelle convention avec la SNCF, sur une longue durée positive pour les ayants- droits aux transports et pour le service public.
C’est pourquoi ces deux décisions de modification unilatérale sont proposées au vote de notre Assemblée.