A la veille de la présentation des grands axes de notre future politique régionale des transports, et dans un contexte de désengagement patent de l’État dans ses missions de service public, je soutiens le combat de l’association « Sauvons le Train Jaune », et je serai présent samedi 19 novembre à Perpignan, place de Catalogne, aux côtés du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune.
Notre région a plus que jamais besoin de tous ses trains.
Les TER, les TGV, les trains de fret, le Train Jaune, tous circulent sur un réseau unifié en charge de la circulation quotidienne des voyageurs et des marchandises.
Les TET, de jour comme de nuit, sont les garants de l’égalité territoriale, et doivent, à ce titre, rester, je le redis, dans le giron national. Ils garantissent le développement d’activités et permettent des liaisons à moyenne et longue distance. Les déséquilibres que connait la région Occitanie touchent de plein fouet des zones rurales qui ne pourront pas demain se relever de fermetures de lignes ou de dessertes.
Nous ne pouvons donc nous satisfaire d’une situation qui régulièrement fragilise nos dessertes, nos gares en pays catalan, et notamment la gare de Cerbère, nos lignes, nos ateliers de maintenance.
N’oublions jamais que ce maillage ferroviaire national et public renforce le nécessaire sentiment de considération des populations, seul rempart durable à celui d’abandon ressenti lorsque les suppressions de lignes et de circulations sont les seules propositions de l’État et de la SNCF.
C’est pourquoi la Région s’engage : la restitution des États Généraux du Rail et de l’Intermodalité du 14 décembre prochain propose un horizon ambitieux au Train Jaune, comme élément structurant du territoire, outil de développement économique et touristique majeur.
Après une phase de travaux d’urgence réalisés en 2015 et 2016, une seconde phase sera enclenchée, dans le cadre du grand projet de rénovation du matériel roulant et de renouvellement des infrastructures de cette ligne, et ce dès le début de l’année 2017.