Dans le cadre de mon mandat  de Vice-Président des Mobilités et Infrastructures de Transports, en lien constant avec les associations d’usagers mais aussi avec les cheminot-e-s et les organisations syndicales qui les représentent, je reste attentif aux situations qui partout, pourraient mettre en péril la qualité du service rendu aux voyageurs, aux décisions qui auraient un impact négatif sur l’emploi dans les gares, aux réorganisations qui contrediraient la Convention TER signée pour la période 2018-2025

Je suis aujourd’hui très inquiet à propos de la suppression de 10 postes TER dans le Tarn, ce qui a entrainé depuis 5 semaines maintenant un mouvement social dans ce département. Le projet porté par la direction SNCF met au cœur de son dispositif une externalisation des métiers de l’Infrapole, ce qui fait inévitablement peser un risque notamment en termes de la sécurité, une fragilisation des personnels, cheminot-e-s en charge du service public de transport régional, un danger de dévoiement massif des savoir-faire vers des entreprises externes à la SNCF et enfin une possible extension du projet sur un certain nombre d’autres gares du territoire.

Dans ce contexte, j’apporte mon soutien aux cheminot-e-s. Afin de trouver une issue favorable à ce mouvement social je demande aux directions régionales SNCF Mobilités et Réseau de tout mettre en œuvre pour régler rapidement cette situation dans le cadre d’une négociation constructive et soucieuse de l’intérêt général.