Le 9 septembre aux côtés du directeur national TER, DGA du groupe Sncf pour les territoires, Franck Lacroix et de la représentante du président de Toulouse Métropôle, j’ai inauguré le nouveau COP, centre opérationnel de production TER.

35 agents 7 jours sur 7 pour supervision des trains régionaux sur une partie de l’Occitanie, l’autre partie était sous contrôle du COP de Montpellier. Nous avions alerté sur le danger de supprimer l’un des deux sites, nous avons obtenu satisfaction, les deux sites sont conservés.

J’ai souligné le travail des équipes TER dans la reconquête des usagers du train …

C’est un très bel outil de travail aux dires des agents rencontré-e-s.

Voici les éléments de ce que j’ai été amené à dire lors de cette inauguration :

Saluant Philippe Bru et Catherine Trevet, dirigeants de Ter Occitanie, Franck Lacroix, directeur national adjoint SNCF en charge des territoires, Annette Laigneau, Présidente d’Europolia et VP aux transports de Toulouse Métropole, j’ai évoqué une fin de séquence politique emblématique, démarrée un an auparavant. Pour rappel, dès 2019 et les premières remontées du terrain et des salariés, le VP interpelait la direction de SNCF Mobilités, faisant part de l’inquiétude et de l’incompréhension autour de cette décision d’absorption du COP de Montpellier par celui de Toulouse. S’en suivait une alerte des élu-e-s la délégation communiste en Assemblée Plénière régionale de décembre 2019, démontrant que la réorganisation des centres opérationnels par la suppression d’agents de supervision sur le littoral augurait d’un service futur extrêmement dégradé pour les usagers et en zone rouge sécurité pour les cheminots.

Plusieurs expressions dans ce sens, notamment dans la lettre mensuelle des élu-es communistes et apparenté-es de la région Occitanie ont, depuis, permis d’apporter un éclairage sur la situation.

Un an plus tard il était donc légitime que j’exprime ma satisfaction :

 « C’est avec beaucoup de plaisir que je représente la présidente Carole Delga pour cette inauguration parce que pour nous c’est une vrai étape d’installer ce COP, et à plusieurs titres.

D’abord il s’agit d’une confirmation de l’ancrage de Ter dans la région qui se traduit par l’existence de deux COP, un ici et un à Montpellier. Cela a été à un moment une question un peu sensible, qui a même fait l’objet d’une question en assemblée plénière. Nous avions pris l’engagement que la modernisation se fasse bien dans un ancrage et pas dans une centralisation, vous y avez répondu et je vous en remercie. »

Attaché à la notion de service public, j’ai tenu à souligner la qualité de travail partenarial entamé avec la nouvelle direction Ter :

« La mise en place de ce  nouveau Centre Opérationnel de production, ses performances techniques et humaines montre la volonté de donner des conditions de travail et des conditions de réalisations de missions importantes, dans un souci des usagers, des ayants droits au transport. Une belle illustration de la façon avec laquelle vous avez, SNCF, et particulièrement Ter, vous me permettrez de penser qu’il y a quelques marges d’amélioration encore pour d’autres composantes de la maison SNCF, vous avez bien intégré cette notion de l’ancrage territorial.

Soulignant la progression de la fréquentation de transport ferré en Occitanie, je me suis félicité d’une réelle augmentation des usagers du Ter, « puisque quand globalement au niveau des différentes régions nous constatons un recul sur les deux mois d’été de 20 à 30%, nous réalisons ici, en Occitanie un saut à + 13%. Nous assistons à un retour des utilisateurs dans le train, notamment très important à Toulouse, obligeant un effort de mobilisation et une agilité des services conjoints Ter et région pour gommer les difficultés qui ont pu surgir en écho à cette ruée dans les trains. Le développement du train vers la mer ne doit pas cacher la réalité des déplacements importants vers d’autres destinations, et le COP que nous venons de visiter contribue à gérer ce déploiement de l’outil ferroviaire en permettant disponibilité et réactivité en temps réel ».

Cette inauguration conjointe fait date, 2020 constitue dans son ensemble une étape de travail importante depuis la signature de la Convention : augmentation du nombre de trains, arrivée de nouvelles rames, service avec « plus de trains et mieux de trains ».

Et pour faire écho à  la proposition du directeur Ter de « plus de trains  et moins de CO2, j’ai rappelé mon engagement déjà connu :

« Nous sommes la région qui expérimente le train hybride, qui est à l’initiative du train à hydrogène, qui expérimente le train à piles et qui demain sera l’initiative sur le train au GNV. Nous serons la région dans laquelle il y aura le plus d’alternative pour le Ter !

Serein sur l’engagement que la région a pris de contractualiser avec Ter, ces résultats le confirment :

« Nous souhaitons poursuivre, nous aurons l’occasion dans les prochains mois de faire un point sur cette convention et envisager les années qui viennent.

Il est certain que figurera le projet du Pôle d’Echanges Multimodal de Toulouse, que débuterons nous l’espérons les travaux pour l’arrivée de la LGV car nous ne lâchons pas mais aussi la mise en accessibilité de la gare Matabiau car nous y sommes attentifs, et nous rappelons qui il y a, là,  du retard ».

Une prise de parole qui, en conclusion, a mis à l’honneur l’engagement des cheminots d’Occitanie :

« Je tiens à remercier sincèrement l’ensemble des équipes Ter pour ce qui a été fait et pour la réactivité sur la dernière période. Vous avez permis que nous soyons, ensemble, en situation de conquête et de reconquête des usagers du train, et je salue cet engagement car je n’ignore pas ce que cela représente comme nécessité de travail ».