Le vendredi 6 janvier, j’ai pris l’initiative de plusieurs initiatives pour défendre et promouvoir les deux trains du Massif central, l’Aubrac et le Cévenol. C’est près de 1000 kilomètres que j’ai ainsi parcouru dans cette grande journée
Ainsi j’ai rencontré le président de la CCI du département de l’Aveyron et le directeur de l’usine Arcélor-Mittal de Saint-Chély d’Apcher en Lozère pour échanger sur le transport de fret par le train. Monsieur le maire de Saint-Chély m’accompagnait dans cette rencontre. Les contacts et les échanges ont été intéressants, des pistes de travail ont été lancées, je voulais partager notre interêt fort pour le fret ferré dans la région et en particulier pour la ligne de l’Aubrac.
J’ai aussi tenue une rencontre publique en début d’après-midi à Mende avec la vice-présidente Aurélie Maillols. De nombreux élu-e-s locaux, des maires dont ceux de Mende et de Langogne, des conseillers départementaux, le conseiller de la présidente du conseil départemental, des syndicalistes cheminots, des associations avaient répondu à mon invitation. Le débat a porté sur le nouveau départ pour le Cévenol, sur les engagements pour l’Aubrac, sur les « pôles d’échanges multinodaux » (PEM) a réaliser dans le département à commencer par celui de Mende.
En fin de journée, j’ai répondu à l’invitation des communistes de Millau pour une rencontre publique. Stéphane Berard et Emmanuelle Gazel, élu-e-s socialistes aveyronnais-e-s m’ont accompagné pour cette rencontre. Corinne Compans, conseillère départementale communiste de l’Aveyron a introduit la rencontre. J’ai particulièrement insisté sur les deux années de la ligne Aubrac. Ainsi, faut-il, me semble-t-il considérer ces deux années comme un tremplin, un espace ouvert pour collectivement démontrer l’utilité et la pertinence de la ligne Aubrac pour les voyageurs occasionnel-le-s, pour les utilisateur-rice-s du quotidien, pour les scolaires, pour le fret. Il ne s’agit pas d’un compte à rebours pour une fin annoncée mais au contraire d’une nouvelle chance, d’un espace d’expérimentation, d’un défi à relevé collectivement.

Comme je l’ai dit lors de l’Assemblée pour la ligne Alès-Bessèges dans le Gard, les choix politiques que la majorité régionale a fait avec la restitution des Etats généraux du rail et de l’intermodalité qui seront traduit dans le budget régional soumis au vote de l’assemblée plénière de début février 2017 n’ont été possible qu’en raison des mobilisations citoyennes et associatives, des actions syndicales, des interventions des élu-e-s… Pour réussir la mise en oeuvre, pour imposer les choix alternatifs aux politiques de recul du transport ferré, nous avons besoin que le mouvement social, citoyen, politique et syndical se poursuive et nous accompagne.

La proposition des comités départementaux des transports a été particulièrement remarquée dans les rencontres publiques. Il s’agit d’une véritable originalité dans la démarche de poursuite de l’intervention citoyenne et de la démocratie participative. Il y aura installation d’un comité dans chaque département composé de trois collèges et avec trois missions. Un collège des ayants-droits aux transports (les associations, les syndicats), un collège du monde des transports (les employeurs et les représentants des salarié-e-s du secteur des transports routier et ferré voire fluvial et maritime le cas échéant), un collège des élu-e-s (régionaux, départementaux, locaux) composeront ces comités. Trois missions leur seront confiées : être le lieu de l’expression des besoins au plus près des réalités locales ; être le lieu de la présentation des réponses adaptées aux besoins exprimés ; être aussi un lieu de contrôle démocratique de la mise en œuvre des réponses aux besoins exprimés. J’ai l’ambition de les installés dans l’année 2017.

J’avais pris l’engagement de revenir à la rencontre des ayant-droit aux transport pour restituer la phase de concertation des Etats généraux du rail, c’est ce que j’ai entamé avec cette journée bien remplie…