Les 25, 26 et 27 août, à Angers, se sont tenus dans l’université de lettres et de sciences conjointement l’université d’été du Pcf et le premier campus des élu-e-s de l’ANECR…
Ce fut trois jours d’échanges, de réflexions, de partages d’expériences, d’approfondissements d’idées et de concepts, de rencontres, de fraternité comme la « famille » communiste et progressiste en est pétrie…
J’ai eu l’occasion de co-animé l’atelier sur les mobilité avec le journaliste Gilles Dansart. Ce fut particulièrement intéressant. Je suis aussi intervenu dans les ateliers sur les complémentaires santé et sur le projet de réforme des retraites selon Macron. Beaucoup de disponibilité des militantes et militants présent-e-s.
J’ai assisté à la rencontre vendredi soir pour l’avenir de la Gauche avec la porte parole d’EELV, celui d’Ensemble!, un représentant de la direction collégiale du PS. Le mouvement du 1er juillet (Hamonistes) n’a pu venir et la France Insoumise a décliné l’invitation au motif de ne pas participer à une rencontre des partis politiques…
Pierre Laurent a fait une intervention samedi matin, forte et dense. Il a réaffirmé notre positionnement pour le rassemblement le plus large pour s’opposer aux reculs sociaux de la politique gouvernementale. Il a confirmé que le Parti communiste et ses élu-e-s ne vont pas se dissoudre dans un populisme fut-il de gauche… Par contre, nous sommes plus que jamais disponibles et actif-ve-s pour créer les conditions des rassemblements utiles pour défendre les conquis sociaux comme le disait Ambroise Croizat, comme cela s’est concrétisé dès les premiers débats parlementaires. Il a aussi rappelé qu’au Sénat, le risque est grand qu’il n’y ait plus d’alternatives entre la droite et le groupe « En marge » si le groupe des élu-e-s communistes et républicain-e-s n’existait plus, ce qui serait particulièrement inquiétant. Il est important que lors du renouvellement du Sénat fin septembre, les candidates et candidats présenté-e-s ou soutenu-e-s par le Pcf mutualisent les suffrages de celles et de ceux qui ne veulent pas laisser « carte blanche » au gouvernement Macron.